mardi 8 juillet 2025

Les femmes qui font cela au lit sont les plus esp...

 

Les Femmes Fontaines : Mystère, Réalité et Plaisir au Féminin


Le terme "femme fontaine" suscite curiosité, fantasmes et parfois même confusion. Phénomène souvent mal compris, il fait référence à une éjaculation féminine abondante pendant l’orgasme ou une forte stimulation. Mais que cache réellement ce phénomène ? Est-ce normal ? Est-ce du plaisir ou juste un mythe ? Décryptage d’un sujet intime mais fascinant.

Qu’est-ce qu’une femme fontaine ?

Une femme fontaine est une femme qui expulse une quantité importante de liquide par l’urètre lors de l’excitation sexuelle, souvent pendant l’orgasme. Ce phénomène est aussi appelé "squirting" en anglais.

Il ne s’agit ni d’urine, ni d’un simple écoulement vaginal : le liquide est clair, souvent inodore, et expulse de manière soudaine, comme une éjaculation.

D’où vient ce liquide ?

Le liquide provient des glandes para-urétrales, aussi appelées glandes de Skene, situées autour de l’urètre. Ces glandes sont souvent considérées comme l’homologue féminin de la prostate masculine. Lors d'une forte stimulation du point G ou d’autres zones internes, ces glandes peuvent se remplir et libérer un liquide qui s’évacue par l’urètre.

Est-ce de l’urine ?

Des études montrent que le liquide peut contenir des traces d’urée ou de créatinine, mais il est différent de l’urine classique. Il serait donc un mélange de sécrétions vaginales, de liquide prostatique féminin et parfois de résidus urinaires.

Est-ce que toutes les femmes peuvent le devenir ?

Oui et non. Beaucoup de femmes sont physiologiquement capables de devenir fontaines, mais cela dépend de plusieurs facteurs :

  • Sensibilité du point G

  • Niveau d’excitation

  • Détente mentale et physique

  • Confiance envers le ou la partenaire

  • Technique de stimulation utilisée

Certaines femmes n’ont jamais connu ce phénomène, d’autres le découvrent après 30, 40 ans ou plus.

Comment provoquer ce phénomène ?

Il n’y a pas de recette miracle, mais voici quelques techniques courantes utilisées pour favoriser le squirting :

  1. Stimulation du point G : utiliser deux doigts en forme de "crochet" sur la paroi antérieure du vagin.

  2. Stimulation externe et interne combinée (clitoris + point G).

  3. Utilisation d’objets ou sextoys adaptés.

  4. Une atmosphère relaxante et sans pression.

  5. Encourager la femme à se lâcher, sans peur de "se faire dessus".

La clé est la patience, la communication, et surtout l’acceptation de ce qui vient (ou ne vient pas).

Est-ce que c’est synonyme de plaisir ?

Le squirting n’est pas toujours lié à un orgasme, bien qu’il puisse l’accompagner. Certaines femmes l’expérimentent sans ressentir de plaisir particulier, d’autres le vivent comme un orgasme intense. Il est donc propre à chaque expérience féminine.

Pourquoi ce sujet est-il encore tabou ?

La sexualité féminine a longtemps été ignorée, voire réprimée. Le phénomène des femmes fontaines brise plusieurs tabous :

  • L’idée que la femme "éjacule", tout comme l’homme.

  • Le lien visuel avec l’urine, qui provoque gêne ou moqueries.

  • Le fait que cela sorte du schéma classique de la sexualité.

Heureusement, la parole se libère et de plus en plus de femmes témoignent de leurs expériences.

Ce qu’il faut éviter

  • Ne pas forcer ou mettre la pression à sa partenaire.

  • Ne pas comparer : chaque corps est différent.

  • Ne pas juger : c’est une expérience naturelle, pas une performance.

  • Ne pas croire que l’éjaculation féminine = orgasme automatique.

Conclusion

Le phénomène des femmes fontaines est naturel, parfois spectaculaire, mais surtout personnel. Il ne définit pas la qualité d’un rapport sexuel, ni la valeur d’une femme. Le plus important reste l’écoute, la découverte mutuelle et le respect du corps féminin.

Alors, que l’on soit curieux, expérimenté ou simplement intrigué, retenons ceci : la sexualité est un terrain de jeu, pas un terrain d’évaluation.

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