vendredi 10 octobre 2025

Contre toute attente, Macron vient de nommer... 😱



 Crise politique : Macron convoque les dirigeants de partis à l’Élysée avant de nommer un Premier ministre

Paris, 10 octobre 2025 — Dans un contexte de blocage politique inédit, Emmanuel Macron a pris l’initiative de convoquer ce vendredi à 14h30 les principaux chefs de partis à l’Élysée, à l’exception de La France insoumise (LFI) et du Rassemblement national (RN). Cette manÅ“uvre intervient avant l’annonce imminente d’un nouveau Premier ministre.

Un rendez-vous stratégique

L’objectif du président de la République est clair : réunir autour de la table les forces politiques modérées pour bâtir un consensus ou au moins définir un cadre de coopération. En excluant explicitement LFI et le RN, Macron marque sa volonté de contourner les extrêmes tout en misant sur le centre.

Dans les couloirs de l’Élysée, on évoque une « dernière tentative » pour éviter une crise institutionnelle prolongée. Les partis invités — notamment les Républicains, le Parti socialiste, le MoDem, Europe Écologie Les Verts — devront exprimer leurs attentes, propositions ou réserves. L’exercice est délicat, entre posture politique et nécessité pragmatique.

Pourquoi exclure LFI et le RN ?

Cette décision n’est pas anodine. LFI et le RN demeurent des acteurs majeurs dans le paysage politique français, mais Emmanuel Macron semble les considérer comme trop radicalisés pour participer à une phase de négociation préformation gouvernementale. Il s’agit aussi d’un message : certaines alliances « républicaines » seraient exclues d’office.

Pour les partis exclus, cette exclusion peut être perçue comme une stigmatisation, voire une manÅ“uvre d’ostracisme. De leur côté, ils risquent de dénoncer une « démocratie à deux vitesses » et un « choix autoritaire ».

Enjeux et risques

  • Crédibilité politique : Macron doit montrer qu’il agit avec autorité mais aussi avec ouverture. S’il échoue à obtenir un minimum d’adhésion, son nouveau Premier ministre pourrait apparaître comme une marionnette.

  • Risque de paralysie : sans alliances solides, le gouvernement à venir pourrait se heurter à des blocages parlementaires dès les premières lois.

  • Réactions dans l’arène politique : partis et médias attendent des coups de théâtre. Certains dirigeants envisagent déjà de conditionner leur présence à la définition de « lignes rouges ».

Vers l’annonce d’un nom ?

Dans l’après-midi, une annonce est attendue : le choix du futur chef du gouvernement. Le nom pourrait surprendre, issu d’un parti modéré ou même d’une figure indépendante. Mais quel que soit le visage retenu, il devra composer avec ce paysage fracturé. Le défi est de taille : réconcilier des sensibilités disparates tout en tenant le cap d’une majorité crédible.

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