Chaque jour, nous répétons des gestes sans même nous en rendre compte. Ils semblent naturels, automatiques. Pourtant, derrière ces mouvements se cachent souvent des habitudes culturelles, des apprentissages sociaux, ou encore des réflexes ancrés depuis l’enfance. C’est le cas du geste de croiser les jambes, un mouvement que l’on observe très fréquemment chez les femmes lorsqu’elles s’assoient. Pourquoi ce geste est-il si fréquent ?
Un geste "presque" naturel (1/12)
Croiser les jambes paraît être un réflexe spontané, mais c’est souvent un comportement appris. Ce n’est pas un automatisme biologique, mais un geste culturel que l’on adopte dès l’enfance, souvent par mimétisme, et qui demeure ancré dans les différents contextes à l’âge adulte.

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Une posture apprise dès le plus jeune âge (2/12)
Dès l’école ou à la maison, les petites filles entendent souvent : « Tiens-toi bien », « Croise les jambes ». Ce conseil, apparemment anodin, devient peu à peu une habitude solidement ancrée. On le voit aussi dans les films pour les mannequins ou les femmes "fatales".

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Une marque de féminité selon les normes sociales (3/12)
Dans de nombreuses sociétés, croiser les jambes est associé à l’élégance, à la discrétion, voire à la séduction. Ce geste renforce une image de la femme « bien élevée » ou « distinguée », et ce bien entendu, selon certaines normes propres à certaines sociétés.

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Une différence marquée entre hommes et femmes (4/12)
Chez les hommes, croiser les jambes est bien moins courant, ou du moins différemment perçu. Ils adoptent plus souvent des postures d’ouverture, tandis que les femmes sont encouragées à rester plus "fermées" et contenues.

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Un signe de respect… ou pas ? (5/12)
Dans certaines cultures, croiser les jambes est un signe de bonne éducation et de retenue. Dans d’autres, montrer la plante de ses pieds ou croiser une jambe vers l’extérieur peut être considéré comme irrespectueux.

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Une influence inconsciente des médias (6/12)
Dans les films, les séries, les magazines, les femmes sont très souvent représentées assises, jambes croisées. Ce modèle visuel répété influence la manière dont on perçoit la posture « correcte ».

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Le confort entre en jeu (7/12)
Certaines femmes affirment croiser les jambes parce qu’elles trouvent cette position confortable. Mais ce confort est aussi lié à une habitude corporelle façonnée depuis l’enfance, profondément ancrée dans nos cerveaux.

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Le rôle du regard social (8/12)
Les femmes sont souvent plus observées dans leur manière de se tenir. Le regard des autres, qu’il soit implicite ou explicite, influence la façon de s’asseoir, pour paraître « présentable », entre autres.

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Et dans les milieux professionnels ? (9/12)
Dans les environnements formels ou professionnels, croiser les jambes est parfois perçu comme un signe de maîtrise de soi et de professionnalisme chez les femmes, même si ce n’est jamais formulé clairement.

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Une posture qui peut cacher une gêne (10/12)
Croiser les jambes peut aussi exprimer une forme de protection ou de retrait. Dans certains cas, cela reflète une gêne, un inconfort ou une envie de se faire plus discrète. Notamment si les jambes ne sont pas bien placées.

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Des différences culturelles fortes (11/12)
Ce geste n’a pas la même signification partout. Dans certains pays asiatiques ou arabes, il peut être déplacé de croiser les jambes en public, alors qu’en Occident, c’est souvent considéré comme la norme.

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C’est dans l’attitude (12/12)
Finalement, cette posture, comme tant d’autres, devrait pouvoir être un choix personnel, sans jugement. L’important n’est pas de croiser ou non les jambes, mais de comprendre d’où vient ce geste, et de pouvoir s’en libérer si on le souhaite, ou de le porter haut et fièrement.

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